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Le crash taste week-end de François !

François Cau, journaliste et critique pour So Film, se fait une manucure dans cpasducinema. Aussi cocasse que Kev Adams, coquin comme Linda Lovelace et trognon comme un Ewok, il nous livre chaque week-end son Crash Taste de films. Qui reveut un chamallow à la guimauve ?

Une jeunesse allemande de Jean-Gabriel Périot
Quiconque a eu l'honneur de suivre la carrière du réalisateur sait à quel point sa maîtrise du montage et la puissance de son regard imprègnent ses films avec une rare justesse. Déployées en long format, ces qualités donnent naissance à une œuvre vibrante, passionnante, point de vue inédit sur un épisode historique qui a le mérite de remettre un nombre conséquent de pendules morales à l'heure.  

Chocolat de Roschdy Zem
Ce film a marqué « Césars » de partout, dans le regard vague d'Omar Sy avant flashback, dans sa reconstitution d'époque, dans son sujet douloureux traité avec ce qu'il faut de pudeur, dans les applaudissements récurrents des spectateurs en fin de séance. Tout est carré, rien ne dépasse. Propre.

Spotlight de Tom McCarthy
N'était mon péché mignon pour les grandes enquêtes contre la machine insensible à broyer les âmes, il n'y aurait à retenir de ce petit dossier de l'écran que l'accent foireux de Mark Ruffalo. C'est peu.

Point Break de Ericson Core
Entre deux scènes de sport extrême, le doute induit par un casting transparent. Quelles sont les motivations des antagonistes de ce remake ? L'argent ? L'altermondialisme ? Le bouddhisme ? La soif d'absolu ? Le sexe ? Le pouvoir ? Le pouvoir du sexe ? Envoyez vos réponses au compte twitter de soutien français à Bernie Sanders.

Alvin et les Chipmunks 4 de Walt Becker
Le temps d'une projection, se retrouver dans la peau d'un prisonnier de Guantanamo, torturé par des reprises odieusement pitchées de tubes frelatés, coulées dans une histoire imbécile. Et je rêve, ou ce film essaie de sexualiser des rongeuses ?

Paranormal sextape de Dick Van Dark
Se faire avoir comme un bleu par la mention « Inspiré de faits réels » accolée à ce titre. Se retrouver devant 40 minutes de déambulations dans les rues, 20 minutes d'érotisme soft et 10 minutes d'images trop grotesques pour être véritablement inquiétantes. Bien joué, le marketing.

 

Tag(s) : #crash taste
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