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 Le crash taste week-end de François !

François Cau, journaliste et critique pour So Film, se fait une manucure dans cpasducinema. Aussi cocasse que Kev Adams, coquin comme Linda Lovelace et trognon comme un Ewok, il nous livre chaque week-end son Crash Taste de films. Qui reveut un chamallow à la guimauve ?

This is not a love story de Alfonso Gomez-Rejon

Rien que pour son statut d'opposé dialectique au putride Nos étoiles contraires, ce film mérite votre respect. Bien écrit, correctement interprété, truffé de bonnes idées de mise en scène sous l'impulsion d'Alfonso Gomez-Rejon (regardez donc son slasher The Town That Dreaded Sundown pour voir comment peut se penser un remake), Me and Earl and the Dying Girl dans son titre original tient plutôt bien la route à une grosse faute de goût près. Tu peux mentir à ton public mais pas comme ça, espèce de petit bâtard.

Carol de Todd Haynes

D'une beauté rare, d'une confection maniaque du moindre détail, le dernier Todd Haynes vient rejoindre ses petits camarades de filmographie en poupées russes. Mode d'emploi : étaler en vitrine, s'imbiber de sa superbe pour tenter d'en atténuer la froideur conceptuelle.

Creed de Ryan Coogler

Une idée absurde, traitée honorablement, reste malheureusement une idée absurde. Deux autres pistes pour garnir le Rocky IV Cinematic Universe, puisqu'apparemment, ça existe : une séquelle où le fils d'Ivan Drago, conçu en éprouvette par des enfants de savants soviétiques, fait ses premières classes en MMA, et une comédie romantique avec le petit robot et un Paulie recréé en images de synthèse. Bah quoi, Hollywood ? T'AS PEUR ?

Night Fare de Julien Seri

Julien Seri vient d'aller tellement loin dans le n'importe quoi scénaristique qu'à la limite, on devrait le respecter pour ça. Dommage que la première moitié lambine à ce point – mais dans le même temps, la surprise n'en est que plus brutale. Aminches déviants, n'hésitez pas, FONCEZ, c'est de la bonne.

Tout Schuss de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard

Subitement, la carrière de José Garcia achève sa révolution pour s'en revenir à de très pénibles digressions autour de personnages qu'il aurait à peine toléré lors de ses duos avec Antoine de Caunes pour l'émission Nulle Part Ailleurs. Ce n'est qu'un univers parallèle de ce que tu pourrais devenir, José. Reviens, ne va pas vers la lumière.

Arrête ton cinéma de Diane Kurys

Un film avec Sylvie Testud adapté du livre de Sylvie Testud où Sylvie Testud racontait – non sans humour AH AH AH – comment elle avait échoué à réaliser son premier film parce que travailler c'est trop dur, l'enfer c'est les autres et mille autres banalités encore plus atroces quand c'est Sylvie Testud qui les formule. À l'apparition finale de Michel Drucker, le cinéma français n'existe plus.

 

Tag(s) : #crash taste
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