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Le crash taste week-end de François !

François Cau, journaliste et critique pour So Film, se fait une manucure dans cpasducinema. Aussi cocasse que Kev Adams, coquin comme Linda Lovelace et trognon comme un Ewok, il nous livre chaque week-end son Crash Taste de films. Qui reveut un chamallow à la guimauve ?

Bad Boy Bubby de Rolf de Heer
De la graine de film culte traumatisant, ovni punk, sale et génial qui ne s'oublie jamais.

La Nina de Fuego de Carlos Vermut
Passionnant sur le papier, cette démonstration de force scénaristique sur son lit de mise en scène austère tourne à l'exercice théorique formel froid, presque cynique. Impressionnant, un peu vain, aussi.

Nous trois ou rien de Kheiron
L'air de rien, quand bien même son film ressemble beaucoup à une relecture de Persépolis du point de vue masculin, Kheiron possède deux éléments essentiels que le cinéma français oublie trop souvent : une grande et belle histoire à raconter, et suffisamment d'imagination pour lui donner corps cinématographiquement. Son ambition, un peu diluée dans une dernière partie plus fourre-tout et mons tenue, fait même plaisir à voir.

Frankenstein de Bernard Rose
Wow, le cinéma fantastique va tellement mal que même ses plus robustes artisans commencent vraiment à accuser le coup des restrictions budgétaires. Comment optimiser sa peau de chagrin ? Se tenir à son point de vue, foncer droit devant même quand le hors champ ne suffit parfois plus. Dans le dénuement le plus total, Bernard Rose fit illusion.

Le Jour de la comète de Hervé Freiburger, Cédric Hachard, Sébastien Mihou
Wow, le cinéma fantastique va tellement mal que même ses plus sincères amateurs n'arrivent plus à pondre autre chose que de la fan fiction beaucoup trop référencée. Comment conjurer le mauvais sort d'un casting pas possible ? Inviter le grandiose Patrick Poivey, voix française de Bruce Willis, à se laisser aller dans sa truculence si douce aux oreilles. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est déjà un début.

Les Anarchistes de Elie Wajeman
Résumer les débuts de l'anarchie made in France à une bande de cambrioleurs partouzeurs, en une relecture sitcomesques des Possédés de Dosto s'avère un tantinet réducteur. Surtout au vu des efforts des lèvres d'Adèle Exarchopoulos et de la moustache de Tahar Rahim pour surjouer l'amour charnel, tentative désespérée et finalement assez gênante de masquer leur erreur de casting mutuel.

 

Tag(s) : #crash taste
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