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#FAH2016 : Samedi.
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Les videos du jour : 
Photo call de l'équipe Tout pour être heureux avec Manu Payet, Audrey Lamy et Aure Atika.

Ramzy a un petit soucis pendant une interview en compagnie de Franck Gastambide et Jamel debbouze de passage.

Jamel Debbouze est le nouvel aigle des Alpes, devant franck Gastambide, Lambert Wilson et Sabrina Ouazani. 

Tout pour être heureux :

Est-ce quand on a tout perdu, qu’il est déjà trop tard pour s’en rendre compte ? Un sujet de bac de philo, qui peut résumer Tout pour être heureux, premier des 3 films projetés en compétition hier à l’Alpe d’Huez. Manu Payet, musicien/producteur au passé plus fringant que son présent, se lance dans un nouveau pari : produire la nouvelle perle. Pour cela, il va dépenser l’argent qu’il n’a pas et surtout oublier la famille qu’il a(vait). Comme le chante si bien Mike Patton, Tout pour être heureux, est l’histoire d’une Midlife crisis, mais à la sauce feel-good movie. Quand Ivano De Matteo avec Les équilibristes (proche du même thème) empruntait un ton plus social, Cyril Gelblat choisit de grossir le trait à grand coup de pathos (on est toujours dans un festival de comédie ?). Il restera une belle interprétation de Manu Payet (un prix ce soir ?), qui glisse bien dans la quarantaine.

Joséphine s'arrondit :

Qu’est-ce qui fait une bonne comédie ? Que l’on rit ? Oui, c’est un bon début. Que l’on rit jusqu’au bout de l’histoire, c’est encore mieux. Mission remplie pour la première réalisation de Marilou Berry, qui adapte la suite de la bande dessinée de Pénélope Bagieu. Un premier long, oui mais réussi et tenu techniquement. Tous les (bons) ingrédients de cinéma sont là : du rythme, des vannes, des scènes chocs (avec le sage-femme, la dispute suivie à la télévision ou encore le cours d’éducation sexuelle), des seconds rôles denses (Medi Sadoun, Sarah Suco ou Josiane Balasko). Mention toute particulière à Mehdi Nebbou, premier rôle masculin et acteur encore trop peu vu en France mais déjà reconnu à l’étranger (Allemagne ou Etats-Unis). Un défaut tout de même, l’abus d'une bande originale punchy, pas forcément nécessaire.  

 

 

 

Encore Heureux :

Couple au bord de la crise de nerf. Edouard Baer a perdu son boulot depuis 2 ans et est rentré en dépression (dans une tente). Sandrine Kiberlain doit tout assumer et pourrait céder aux avances de Benjamin Biolay. Une lampe (d’Alladin) Gallet pourrait sauver leur famille.
« C’est des crevards, lui ne peut même pas s’acheter un slip ». Voici la meilleure réplique de Encore heureux. Ce film est un accident et c’est sans doute une erreur qu’il se trouve à l’Alpe d’huez, à moins qu’il ne soit  simplement le représentant annuel Europa Corp du festival. Edouard Baer et Sandrine Kiberlain sont de fabuleux acteurs, mais sont ici laissés à eux mêmes par un scénario qui se délite au fur et à mesure des (trop longues) minutes. On peut se demander ce que faisaient les producteurs. Et dire que juste avant la projection, Kad Merad et Jamel Debbouze ont interpellé Thierry Frémaux, sur l’absence de comédies à Cannes. Encore heureux ne va pas aider à améliorer la situation.
En compétition aujourd'hui : 
(Adopte un veuf avec André Dussollier dernier film en compétition à l'Alpe d'Huez avant la projection en clôture de Marseille)(Adopte un veuf avec André Dussollier dernier film en compétition à l'Alpe d'Huez avant la projection en clôture de Marseille)

(Adopte un veuf avec André Dussollier dernier film en compétition à l'Alpe d'Huez avant la projection en clôture de Marseille)

Il en faut bien un, et donc Adopte un veuf sera celui-là. Le film de François Desagnat invite André Dussollier, retraité qui vient de perdre sa femme, à partager son appartement devenu trop grand, avec des colocataires beaucoup plus jeunes.
Le jury du festival de l’Alpe rendra son verdict ce soir et dans la foulée, le président Kad Merad proposera, en avant-première, son nouveau film : Marseille.

Franck Gastambide était perplexe vendredi matin au lendemain de la projection de Pattaya à l’Alpe d’Huez. Le réalisateur avait avoué en préambule « être tendu pour sa première ici en tant que metteur en scène ». La séance n’a pas enthousiasmé les spectateurs du festival et les rires escomptés. Franck Gastambide se rassurait en ajoutant que « le public de l’Alpe n’était peut être pas celui visé par le film, contrairement aux projections déjà effectuées dans d’autres villes de banlieues ».    

Le Tweet du jour :

 

🛁 Into the woods festivalpedhuez @ Royal Ours Blanc Hôtel&Spa

 

Tag(s) : #Festival de l'Alpe d'Huez 2016
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