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(Edouard Baer, Sandrine Kiberlain et Benoit Graffin, l'équipe de Encore heureux à l'Alpe d'Huez)

(Edouard Baer, Sandrine Kiberlain et Benoit Graffin, l'équipe de Encore heureux à l'Alpe d'Huez)

Il faisait partie de la sélection 2016 du Festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez, Encore heureux est à voir en salle dès aujourd’hui. Encore heureux, réalisé par Benoit Graffin, est une comédie sociale sur fond de crise du chômage et du couple. Edouard Baer a perdu son boulot depuis 2 ans et sombre peu à peu dans la sinistrose en se réfugiant dans une tente plantée dans le salon. Sandrine Kiberlain a repris le flambeau familial et doit tout assumer. Une lampe Gallet va prendre des allures d’Aladin et va changer le destin de cette famille au bord du gouffre.
 
Edouard Baer et Sandrine Kiberlain, Encore heureux ? ou Encore Heureux !
Edouard Baer : « Pour ma part j’ai lu le titre du film, comme " on est encore heureux, malgré tout ". Ce sont des gens qui traversent des galères mais qui sont encore heureux et en ajoutant : " on vous emmerde ".
Sandrine Kiberlain : « Moi je mets un point tout court : ils sont encore heureux.  Ce n’est pas, " oh la vache on l’a échappé belle ", ou " seront-ils encore heureux ? " Non, ils sont toujours heureux, malgré tous ces trucs qui les plongent dans un rejet de la société. L’amour fait qu’ils s’en sortent ».
 
Edouard, vous portez un superbe survêtement pendant une grande partie du film.
EB : « Il n’est pas vraiment en survet’, il rajoute des couches successives, comme un oignon. Sa façon de s’habiller est le signe de sa déchéance avec des T-shirts d’ado, de grosses chaussures de clodo. C’est pas un choix, c’est un mec qui n’a pas plus envie, c’est un laisser-aller général. Au début du film il porte le costume, afin de bien marquer la différence. Peu à peu, il n’a plus droit à cet uniforme d’homme de bureau pour qui tout roule ».  
(Edouard Baer, c'est Encore heureux)

(Edouard Baer, c'est Encore heureux)

Sandrine, c’est votre personnage qui prend le relais pour porter la famille ?
SK : « Oui elle est battante, pleine de vie et ne renonce pas. Elle est aussi portée par l’amour pour son mari, même si lui est effondré. Les enfants sont aussi importants, cette petite famille est dingue, c’est le bordel mais c’est comme ça qu’ils sont et c’est comme ça qu’ils avancent ensemble ».
 
Sans dévoiler la fin, l’histoire prend une tournure qui n’est pas forcément morale.
EB : « Jusqu’au bout on croit que ça va mal se terminer, mais si le film fonctionne c’est que l’on a de l’empathie avec les personnages. On voudrait qu’ils s’en tirent, on finit par les aimer, on les croiserait pourchassés par des flicks, on leur dirait : " pas par-là, cachez-vous ici ".  
SK : « Dans le film Bulle Ogier dit : " L’honnêteté est un concept inventé par les riches pour emmerder les pauvres ". Moi je trouve ça super, en plus sans rien dire, ils n’ont même pas l’argent à la fin ».

On peut dire que Sandrine Kiberlain est très pro. Lors de la promo du film à l’Alpe d’Huez, l’actrice n’a pas hésité, à interrompre l’interview qu’elle était en train de donner à BFM TV, pour signaler à un photographe importun, que ce n’était pas le moment de lui prendre le portrait.

Tag(s) : #A voir en salle, #Festival de l'Alpe d'Huez 2016
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